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Mont de Grange
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Séjours / Raids 2024

Un clic sur la photo et revivez vos séjours / raids

Du 29/06 au 06/07/2024
Traversée des Glaciers de la Vanoise

Chef de course organisateur : Gaëtan Jäger
Chef de cordée participants : Gaëtan J, Franck T, Stéphane L, Charlotte P
Nombres de cordées : Trois de 3, et Une de 2
Photos : L’ensemble du team avec plus de 600 clichés
Sélection album Flickr : 197 photos
Récit : Stéphane L
Nombres de jours : 8
Dénivelé cumulé : 7450 m
Avant de débuter le récit de notre trek alpi en Vanoise, j’ouvre une parenthèse pour expliquer l’existence de ce plus ancien parc national Français créé en 1963 suite à une chasse intensive du bouquetin qui entraîna son extermination.
Le bouquetin est revenu à la conquête de son territoire grâce aux 14 km de frontière avec le massif du Grand Paradis en Italie dans lequel la chasse du bouquetin avait été interdite dès 1823 par le roi Victor Emmanuel II.
Il créa une réserve royale en 1856, pour devenir le parc national du Grand Paradis en 1922.
De fait, tout randonneur en montagne connait le parc national de la Vanoise avec ses 107 sommets dépassant 3 000 mètres d’altitude. Il est un lieu apprécié des randonneurs (passage du GR5, du GR55 et du Tour des Glaciers de la Vanoise) qui viennent profiter notamment des glaciers et des nombreux lacs d’altitude, ou des innombrables variétés végétales répertoriées dans le massif.
Et c’est bien la présence des glaciers qui ont donné l’idée à Gaëtan d’organiser un séjour d’une semaine pleine à traverser du Nord au Sud ou d’Ouest en Est cette calotte glaciaire qui s’étend sur 10 km de long délimitée au Nord par un sommet majeur au nom de Grande Casse culminant à 3855 m et au Sud par la Dent Parrachée à 3697 m….. Nos 2 objectifs d’ascensions.
Quartes cordées se constituent au club pour vivre et partager cette aventure du 29/06 au 06/07/2024.
Jour 1 :
Départ de Thonon à 7h pour rejoindre le hameau des Prioux à Pralognan afin d’atteindre le refuge de la Valette à 2590 m avant 13h car la météo annoncée est pluvieuse et ventée.
Accueil chaleureux et précieux conseils sont donnés par le gardien (météo, passage pour regagner le glacier des Sonnailles).
Jour 2 :
Petit déjeuner à 5h00 et départ à 6h du matin pour atteindre la calotte glaciaire jusqu’au col de Chasseforêt 3497 m et son Dôme à 3586 m.
Malheureusement pris par le brouillard – condition de jour blanc – nous abandonnons l’idée du Dôme qui n’offre plus aucun intérêt et nous cheminons via le col avec nos traces GPX pour basculer sur le glacier de l’Arpont puis son refuge situé à 2300 m.
Jour 3 :
Notre objectif est de rejoindre au Nord le col de la Vanoise par le glacier du Pelve mais la météo persiste sur un temps maussade, pluvieux, venté, et brouillard à partir de 2800 m / 3000 m piégeant les sommets qui nous entourent et les glaciers de la Vanoise.
C’est donc par le GR que nous contournons les glaciers jusqu’au refuge de Felix Faure 2490 m dans lequel nous retrouvons Michel L, Catherine P et Cédric L absents des 3 premières étapes.
Jour 4 :
Situé au nord du parc de la Vanoise, nous sommes à Félix Faure dans l’intention de gravir cette magnifique Grande Casse 3855 m mais de nouveau brouillard, froid, vent nous contraint d’y renoncer additionnés à des risques de chutes de blocs de neige juste au-dessus de la voie normale.
Un nouvel itinéraire est préconisé à l’écart du danger mais le couloir étroit et raide ne permet pas d’engager 4 cordées à la montée comme à la descente.
La soirée est consacrée à étudier des topos pour un plan B et c’est sur la Pointe de la Rechasse 3212 m que le choix se porte pour une randonnée alpi « Safe » et courte.
Jour 5 :
La 5ème étape du séjour consiste à traverser les glaciers de la Vanoise jusqu’au refuge d’Arpont mais la météo reste incertaine avec une masse nuageuse pouvant piéger les glaciers dans un brouillard.
C’est le coup de poker, on traverse en espérant que le brouillard se dissipe rapidement ou l’on reprend une seconde fois le GR dans l’autre sens.
Choix difficile mais l’analyse du 3 x 3 nous résigne au GR.
Jour 6 :
Enfin une journée estivale nous est annoncée gaiement par le gardien du refuge d’Arpont.
Nous allons enfin pouvoir regagner la voie des glaciers de l’Arpont et de la Mahure jusqu’au col de Labby à 3324 m avant de basculer sur le petit glacier de Labby, le lac du Génépy et le refuge de la Dent Parrachée surplombant les 2 lacs d’Aussois.
Jour 7 :
Objectif : Ascension de la Dent Parrachée 3697 m
Petit déjeuner à 3h30, pour un départ à la frontale car la course s’annonce mixte (neige/rocher) jusqu’au sommet.
Magnifique randonnée qui se transforme en course d’alpi au vu des conditions de neige (crampons pour remonter les névés et encordements sont de mises).
Belle journée estivale pour gravir ses pentes mais nous nous contentons de la pointe de la Fournache à 3642 m juste en-dessous de la Dent Parrachée encore très enneigée aux dernières pentes raides.
Retour au refuge de la Dent Parrachée pour une pause collation/boisson avant de rejoindre le refuge d’Aussois éloigné à ¾ d’heure pour une soirée Népalaise animée par le Chef cuisinier ancien guide Sherpa (Repas, Film, Conférence).
Jour 8 :
Dernier jour en direction du hameau des Prioux par le passage du col d’Aussois ainsi qu’un aller/retour à la Pointe de l’Observatoire surplombant la vallée, le refuge de Peclet-Polset, le lac banc et le glacier de Gebroulaz.
C’est lors de la pause déjeuner que nous retrouvons Nathalie au refuge du Roc de la Pêche qui avait été contrainte d’abandonner l’expédition à l’issue de la 1ère nuitée à cause d’un migraine insupportable.
Merci à Gaëtan pour ce joli projet que nous avons globalement tenu.
Nous mettons une note de 10/10 sur l’ensemble des refuges de la Vanoise (PNV ou CAF) qui ont subit tous des agrandissements et rénovations.
Les gardiens nous ont tous réservé un bon accueil et servit de bons repas copieux.

 

Du 21 mai au 4 juin
Voyage Ecosse

Organisatrice : Nathalie Cadet secondée par Régine et René
Participants : 12
Photos : Le collectif
Récit : Jacques

Un petit tour d’Ecosse en 14 jours.
(Par les Amis de la Nature de Thonon les Bains)

Entre le voyage en terre connue et la découverte du Pays, nous voilà prêt à affronter l’Ecosse.
Aéroport d’Edinburgh, location de véhicules et hop, c’est parti.
A bâbord toute.
Pour info, en Ecosse, il y a des trottoirs (si si, nous avons testé pour toi) et aussi des bas-côtés pour te ramener sur la bonne route. Vraiment sympas ces écossais, ils pensent (pas encore de brebis, mais ça va venir, no stress) à tout for little french people. Thanks a lot.
Nous te laissons le soin de chercher, tout au long de ce petit récit, les traductions aux mots en italique. Il était impossible de ne pas glisser quelques termes dans la langue locale, histoire de te plonger dans l’atmosphère écossaise (sans allusion à la météo) qui fut au rendez-vous.
A partir de maintenant, oublie d’où tu viens, où tu es, et laisse-toi porter. Même la météo locale t’aide.
Edinburgh, Glasgow, île de Skye etc…Nous n’allons pas te faire un descriptif détaillé de ce voyage, juste essayer de te donner l’envie de découvrir ce superbe coin d’Europe géographique.
Between castles haunted by friendly ghosts, pour certains perchés près d’un loch et entourés de somptueux jardins à la végétation riche en variée, lors de la balade dans ces endroits, laisse ton esprit vagabonder et remonter le temps, guidé en cela par le vent qui t’apporte des musiques venues d’un autre temps, et accompagné de personnages d’une autre époque qu’il verra (ton esprit), peut-être.
Les côtes et les iles aux contours déchiquetés te montrent (aux détours de vieilles photos) quelle fut la rude vie des premiers habitants(tes) qui a contribué a façonné les Hommes et leur caractère. Le champ de bataille fratricide (Culloden), les highlands balayées par le vent, les sommets (Ben Nevis, le plus connu) in the fog concourent à faire de ce voyage a jump in time.
The churches, les inoubliables points de vue, les pipes (pour les puristes) (paip en phonétique) ou cornemuses que l’on rencontre aux détours d’une rando ou lors d’une visite en ville (castle Edinburgh, cathédrale St Gilles et autres à Glasgow), aussi agréables soient-ils, ne peuvent occulter la gastronomie locale. Parlons donc de ces produits locaux.
Les innombrables bières qui satisfont tous les goûts, les fish and chips pas gras et, la perle, the famous Haggis (panse de brebis farcie, nous y voilà) qui fait tant parler chez nous, par ignorance, est tout simplement excellent. Fais fi de tes a priori et déguste.
N’oublions pas le Whisky. Confirmation pour certains(aines) et découverte pour d’autre(s). Deux dégustations, dont une dans une petite distillerie, (Thorabhaig, pour ne pas la nommée), visite en petit groupe pour cette dernière, accompagnée d’une vraie dégustation, fut une révélation.
Parlons aussi de l’accueil qui, de manière générale, à été des plus courtois. Les personnes rencontrées ont toujours mis un point d’honneur à nous mettre à l’aise, malgré notre maîtrise de l’anglais (petite pointe d’humour). Faisons honneur à notre réputation (autre trait d’humour). Oups, n’oublions pas non plus les auberges de jeunesse (les bien nommées en ce qui nous concerne) et les belles rencontres que nous y avons fait.
Là se termine ce court compte rendu du voyage. Il y a, c’est certain, plus à raconter, mais, si cela t’a donné l’envie de découvrir ce pays, n’hésite pas à en parler aux participants. Je suis persuadé qu’ils seront de bons conseils.
Thank you, Nathalie, Régine et René for this discovery.

Du 12 au 19 Mai
Séjour en Auvergne

Chef de course : Franck Tupin
Participants : Alain, Catherine, Irène, Isabelle, Sylvie, Véronique
Photos : Sylvie et Alain
Récit : Sylvie Rodriguez
C’est par une très belle journée que nous quittons Thonon le dimanche 12 mai pour nous rendre à Clermont-Ferrand. Sur la route nous visitons Thiers qui a la particularité d’avoir une ville haute et une ville basse mais aussi réputée pour ses usines de fabrication de coutellerie. Puis nous irons à Rioms et Châtel-Guyon avec leurs magnifiques cathédrales.
Nous passons 3 nuits dans une superbe auberge de jeunesse à Clermont-Ferrand.
13 mai :  nous allons au Puy de Dôme par le chemin des Muletiers. Au sommet nous avons pu admirer le temple Mercure, le plus grand sanctuaire de montagne de la Gaule romaine (IIe siècle) et son musée. Ensuite, notre randonnée nous emmènera au Puy Pariou (il est interdit désormais d’aller au centre du cratère pour ne pas endommager le site) et au Puy le Cliersou. Nous souhaitions aller au Puy de Côme mais là aussi le site est interdit d’accès en raison d’une érosion excessive du sentier.
14 mai : la journée s’annonçant pluvieuse nous passerons la matinée à Vulcania, parc d’attractions et d’animations autour de la découverte des volcans et les secrets du volcanisme, de la planète Terre, des phénomènes naturels et du système solaire.
Nous profitons d’une fenêtre météo pour visiter le volcan de Lemptégy, né il y a 30 000 ans qui nous conte l’histoire étonnante des volcans d’Auvergne. Il est un véritable livre ouvert, facile à déchiffrer, et dévoile ses secrets de manière à la fois ludique et interactive, une véritable découverte géologique et historique. Nous marcherons à l’intérieur du volcan. Puis nous irons au Puy Clariou et passerons voir la Pierre à Volvic pour connaître l’histoire de la source.
15 mai :  le matin comme il pleut nous visitons le musée de l’Aventure Michelin où nous avons découvert l’histoire de cette famille précurseur des pneus et bien d’autres choses, un moment très intéressant.
L’après-midi nous irons au Puy de la Vache et Puy de Lassolas un peu sous la pluie mais l’ambiance est là comme des fumerolles de volcans. Et nous prendrons possession de notre logement pour 2 nuits dans une superbe maison dans la campagne.
16 mai : le temps est incertain, depuis le col de la Croix de Morand nous monterons au Puy de la Tache, Puy de Monne, Puy Barbier et Puy de l’Angle, en redescendant nous remonterons au Puy de Chambon. Après un pique-nique au Lac de Chambon nous iront voir le château de Murol, puis Saint Nectaire où nous visiterons Les Fontaines Pétrifiantes, unique au monde et une ancienne habitation troglodytique où l’on affinait le Saint-Nectaire.
17 mai : nous quittons le logement et nous partons pour le Puy de Sancy par les crêtes, une très jolie randonnée loin du chemin touristique. Il fait beau.
Nous prendrons possession de notre dernier logement pour 2 nuits, dans une maison basée dans un petit village.
18 mai : la météo est capricieuse, nous partons pour le Plomb du Cantal, nous rencontrerons brouillard, pluie et neige au sommet, pas grave on est bien.
L’après-midi nous visiterons Saint Flour et passerons par le Viaduc de Garabit-Eiffet à Ruynes en Margeride, magnifique architecture pour l’époque. Sur la route nous visiterons le musée de la Faune à Murat.
Le soir nous avons  fêté notre séjour au restaurant et dégusté des mets auvergnats.
19 mai : notre dernier jour, il fait beau, on part tôt pour le Puy Mary. On fera un joli tour depuis Font d’Alagnon par le Rocher du Bec de l’Aigle, le Téton de Vénus. Arrivée sur les crêtes qui mènent au Puy Mary l’orage arrive, pas de risque inutile on fait demi-tour pour se diriger vers le Puy Griou, un tas de rocher où le soleil est encore présent. Joli panorama
Nous redescendons par le refuge de Meige Costes, magnifique. Et nous reprendrons la voiture pour rentrer sur Thonon.
Merci à Franck pour ce magnifique séjour avec une bonne équipe et une très bonne ambiance.
Nous avons pu découvrir une bonne partie de la Chaîne des Puys d’Auvergne qui regroupe 80 volcans de 95 000 à 8500 ans qui pourraient peut-être un jour se réveiller……….
Franck comme à son habitude a su trouver des plans B quand la météo était capricieuse et changeante. Encore un grand merci.

13 et 14 Avril
Ski de Rando
Pointe de Vouasson

Chef de course : Franck Tupin
Participants : Martine, Laurence, Laëtitia, Rachel, Sabine, Stéphane, Sylvie, Virginie
Photos : Stéphane Lauvergeon & Sylvie Rodriguez
Récit : Sylvie Rodriguez

Un beau week end se profile à l’horizon pour la Pointe de Vouasson.
Sur la route un arrêt à Saillon, pas pour ses bains mais pour voir la vigne à Farinet qui est la plus petite vigne cadastrée au monde, 3 ceps pour une superficie de 1,618m2.
Nous reprenons la route pour Arolla. Après un piquenique à la Gouille, notre point de départ, Franck et Stéphane partent déposer une voiture à Evolène (10kms) qui sera notre point d’arrivée.
C’est à 14h30 que nous commençons à marcher skis sur le sac, et oui, plus de neige jusqu’au Lac Bleu (2100m). De là, une montée régulière face aux Aiguilles Rouges pour rejoindre la cabane du même nom qui est perchée sur un promontoire qu’il nous faut contourner. Il fait chaud.
A 17h, on s’installe, on prend même l’apéro dehors dans un joli décor face au Pigne d’Arolla, le Mont Blanc de Cheillon, etc… Franck nous offre le vin blanc et les traditionnelles cacahouètes. Merci à lui mais où met-il tout ça dans son sac ?
La cabane est un joli refuge, bon accueil, repas copieux.
On finit la soirée par un jeu avant d’aller se coucher vers 21h car demain petit déjeuner à 5h30 pour un départ avant 7h.
Le lendemain matin au départ le spectacle est de toute beauté avec le ciel rosé sur les montagnes, il ne fait pas trop froid mais les couteaux s’imposent car la neige est dure.
On laisse les Aiguilles Rouges sur la gauche avec son glacier. Au col Nord des Darbonires on aperçoit la Pointe de Vouasson, On entame la montée finale sur le glacier du même nom. Le sommet est atteint à 10h30. Une vue imprenable sur la face Nord des Aiguilles Rouges, le lac des Dix, le barrage de la Grande Dixence, et j’en passe.
Il faut déjà penser à redescendre car la température grimpe. Elle se fera par la droite du glacier de Vouasson sous le Mont de l’Etoile, la neige est poudre mais parfois un peu croutée.
Un petit passage étroit avec des coulées récentes nous obligera à passer un par un, ensuite la neige est dure et lisse à point jusqu’à un petit torrent, un régal. On remet les peaux pour rejoindre la station d’Evolène qui est fermée pour redescendre jusqu’à la limite de la neige.
La fin se fera les skis sur le sac sur D-500, heureusement à travers bois, plus on descend, plus il fait chaud.
Au parking, pendant que Franck et Stéphane retournent à la Gouille chercher la 2e voiture, les filles profitent de faire bronzette en short.
On partagera le pot de l’amitié dans le magnifique village typique d’Evolène.
Merci à Franck pour cette très belle traversée dans un endroit sauvage où nous étions seuls à la descente et merci à l’équipe pour sa bonne humeur et les bonnes rigolades.

6 et 7 Avril
Ski de Rando Grand Serre

Chefs de course : Jean-Pierre et Yves
Participantes : Catherine, Sabine et Marie-Aude
Photos : Sabine et Jean-Pierre
Récit : Jean Pierre

Cette traversée du Grand Serre a pu se faire dans de bonnes conditions d’enneigement et de sécurité, de beau temps et de places dans les deux refuges Vittorio Sella et Chabod. Une belle traversée de 10h d’efforts nous a offert des vues magnifiques sur tout l’arc alpin, des sommets de la Vanoise, du Mont-Blanc aux 4000’s du Valais, et fait rencontrés des guides et leurs clients bien sympathiques, sur  parcours exigeant.
Bien que de taille opposée, nos deux refuges méritent à eux seuls le déplacement: repas de roi et convivialité traditionnelle dans le premier, confort situation exceptionnelle pour l’autre.
Merci aux participants pour leur engagement et détermination.
Merci à François pour ses bonnes et précieuses recommandations.

4 au 6 Avril
Ski de Rando au Simplon

Chef de Course : Franck TUPIN
Participants : 1 + 2
3 journées de ski de printemps depuis le Col du Simplon à 2000m (nuits à l’Hospice), sommets du Spitzhorli et Arezhorn, Breithorn, Nanzlicke. Incursion à la frontière italienne pour un café et visite du village et des gorges de Gondo, arrêt au retour à Brig + château Stockalper, puis à Sion et ses 2 châteaux.

 

23 au 30 Mars
Séjour Ski à Tignes

Chefs de Course : Franck et Marianne
Intendance : Franck
Nombre de Participants : 8
Photos : Carmen & Daniel
Récit : Christian

Entre monts et merveilles, Vals et contrées
Nous étions là, perchés sur les nuages de Val Claret
Chaque matin, à l’encre blanche, nous dessinions à la spatule
le contour de nos espérances.
Sans doute dans la recherche de formes nouvelles,
certain poussa même à l’extrême la courbe de son ski,
la finesse de son corps.
Il y eut des giboulées de rires, des rayons de soleil,
des complicités de délire et des soirées sans pareil.
Des Bretons tribord amure, des Belges au triple expresso,
des Carmen à l’oiseau rebelle, des Chefs de cuisine sans aide,
des Couvreurs avec tuiles, des Moniteurs sur rock and roll,
et des Organisatrices icône de liberté.
Ah ! Ce que l’on se sent bien dans cet espace qui lie . . .
Cerise sur le tableau, le dernier soir à l’heure des étoiles,
les bulles du Dédé sont venues gentiment les remplacer.
Merci de cette délicate attention qui nous a tous touchés.
Ho oui à refaire, je ne sais pas vous mais moi à l’avance . . .
 j’en piéTignes !!!
Christian

11 au 17 mars
Séjour à la Clusaz

Organisateurs : Franck Tupin et René Perrin
Participants : 15 des A.N. Thonon et 15 du CAF de Lille
Récit  : Sylvie
Durant cette semaine à la Clusaz, nous avons eu le plaisir pour la seconde fois de nous joindre au groupe du Club Alpin de Lille, amis de René. C’est donc près de 25 personnes qui se sont réunies pour partager chaque jour des activités de neige et de montagne : randonnée à ski, raquettes à neige, randonnée à pied, ski de piste et hors-piste et ski de fond pour l’une d’entre nous.
Nous avons pu randonner à ski dans les magnifiques combes de Bella Cha, de Grand Crêt, de Paccaly pour atteindre le Trou de la Mouche et Tardevant pour l’Ambrevetta.
Des sorties initiations ski de randonnée et exercices DVA ont été organisées pour les lillois.
Une très belle journée en ski hors-piste, deux groupes qui se sont réunis pour le pique nique et la dernière descente.
25 personnes mais à chaque fois des groupes homogènes répartis sur différentes activités.
Après les journées bien remplies, nous nous retrouvions à la résidence Azureva aux Confins et c’était danse, stretching, yoga, lecture au coin du feu.
Nous partagions également nos repas au self de la résidence le matin et soir avec de copieux petits déjeuners et de bons petits plats et de douceurs le soir.
Après le diner, nous nous réunissions pour parler de nos diverses activités de la journée et décider de celles du lendemain.
Les soirées continuaient par des parties de tarot et de jeux divers pour partager de bons moments et des petites gnoles « maison ».
Nous avons passé un agréable séjour tous ensemble, il y a eu beaucoup de joie, de rires et ça fait du bien.
Nous avons hâte de nous retrouver l’an prochain dans un autre endroit.
Merci à Franck, à René et à Henri du CAF de Lille pour l’organisation.

 

24 Février au 02 Mars
Séjour Queyras

Chef de course/organisateur : Franck Tupin
Nombre de participants : 11
Photographes : Gaëtan, Jacqueline, Marianne, Olivier, Sylvie
Récit : Christian

Comme un air de Skyjo
On commence par retourner deux cartes, une au vingt cinq millième, l’autre à crédit.
On les additionne et par magie la semaine démarre.
De la pioche qui a servi à creuser ces belles vallées du Queyras, le cinq sort.
Un cinq comme le département des Hautes Alpes dans lequel, haut perché, s’accorde Montbardon.
Nous retirons une vue et c’est l’hideux qui disparaît.
Le Belvédère désormais nous appartient, majestueux.

Douze éléments répartis en deux groupes, les pairs et les impairs.
Le hasard s’efface devant les conventions. L’étroit laisse sa place.
Un après l’autre les tours se déssinent.
Sous la directive de Franck avec la complicité de Marianne le jeu s’anime
Pic de Caramantran, puis sous la neige, direction col du fromage.
Gardiole de l’Alp pour le jour trois.
On ne jette rien, on conserve, apprécie, savoure.
Sorti du quatre comme l’indice qui nous a permis sans risque d’accéder sans clapotis aux chalets de Clapeyto.
Bien sûr ! Tout est évidence quand la stratégie est bien faite, merci les distributeurs de cartes.
Puis sous un soleil progressif, Tête du Rissace, Pic à Gazon et pour finir Crête des Chalanchettes.
Encore de magnifiques panoramas, nous réactualisons notre souvenir, le neuf s’aligne et remplace l’ancien.
Nous piochons dans nos ressources pour les montées.
Sans gravité, abattons à terre quelques genoux dans la descente.
C’est le jeu ! On ne peut pas toujours profiter de la légèreté des conditions et de la chance.
Carte sur table, le Queyras dévoile son caractère authentique, son brin d’austérité se transformant en charme,
si bien qu’il est très vite pardonné et apprécié. On se resservirait bien à nouveau.  J’aurai encore de nombreuses phrases à placer mais les cartes sont déjà toutes retournées.
Un petit mot sur le set de table qui nous a permis d’alimenter à tour de rôle, par binôme, cette semaine avec goût, passion et opulence.
L’apprentissage contribue pour les indécis, dont je fais partie, à l’élévation de leur niveau culinaire et à prétendre sans vergogne aucune, à des futurs défis.
Merci pour cette généreuse partie, cette ambiance créée par tous qui donne la sensation, le temps d’une semaine, d’avoir éternellement les meilleurs atouts entre les mains. 

Au final si vous pensez que pour moi les carottes sont qu’huit, n’ayant pas de points négatifs à présenter et cumulant le maximum d’émotion, vous vous trompez !
Malgré mon score lamentable, je suis le plus heureux des perdants !!!

Christian